mercredi 10 mai 2017

Nos Afriques ce jour

Inouï ce que deux retraités peuvent se dire, parce qu’écrivains tous deux depuis leur retraite ! De nos enfants, bien sur, d’abord, parce que devenus adultes et nous faisant découvrir d’autres continents plus immergés encore que ne peut l’être la partie immergée des icebergs ! Puis, plus prosaïquement de l’essentiel de la vie passée depuis, depuis… Eh non Youcef en est sûr : jamais, affirme-t-il, nous ne nous étions accoudés ensemble à une table de café depuis ces dernières 25-30 ans…


Dans l’allée du café menant aux fleurs, j’ai demandé à l’ami une seconde de pose…


Quelques dizaines de minutes avant de rencontrer l’ami Youcef, l’attendant en bord de route, j’observais ces deux enfants de notre généreuse Afrique, en train de prendre un simple yaourt chacun, me rappelant un poème court de Nazim Hikmet qui dit :

Si je ne brûle pas
Si tu ne brûles pas
Si nous ne brûlons pas
Comment les ténèbres deviendront –elles clarté (sur l’autre contient ?...)

Comme quoi la fiction peut écrire et décrire bien des réalités…



Abderrahmane Djelfaoui, texte et photos

1 commentaire:

  1. Dans l'allée aux fleurs où ne fanent pas les souvenirs..depuis,depuis,... depuis l'Afrique des âges...vieille,mais joyeuse... laissant ses enfants en errance gardés par les lointains tam tam Et nourris de la fiévreuse main de ceux qui souvent en ont bien moins...souviens toi...ils étaient là,pas loin de l'allée des souvenirs où nous fumes l'instant ...de lire ..un instant de délire. Nora

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