samedi 4 avril 2020

CONFINÉ, JE VOYAGE Ā TRAVERS MON ÉCRAN




                                                                                 

                                                                            à Chafika


Confiné comme vous, comme d'autres, je lis et plus souvent encore je voyage...
Oui, au travers de mon écran d'ordinateur devant lequel je passe de longues heures diurnes et nocturnes...
Sans plus de salamalec, voilà quelques itinéraires et étapes très très lointaines de ma banlieue et de la chaise qui me retient assis face à mon écran...
Toutes ces photographies je les ai prises durant mon confinement et déjà publiées sur mon compte ello: https://ello.co/abderrahmanedjelfaoui



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Commencer d'abord par rêver une toute petite question/réponse d'il y a 150 ans dans un fragment de poème en prose de Charles Baudelaire..
"...- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!"


*




Puis scruter notre cosmos à la loupe...




Au loin, le monument néolithique de Stonehenge...
Alors, que dire d'un citron face à la préhistoire?...
C'est sur que depuis  le fin fond des temps seule la nature  généreuse (de l'Himalaya aux Andes en passant par le Kenya, le Hoggar puis toutes les îles du Pacifique) a pu assurer nos lendemains.
Mais demain?...


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A ce jeu l'on peut se demander:
Qu'est-ce que le large d'un phare du bout du monde?
(Mais aussi) : qu'est-ce que la largesse d'une règle millimétrée?...



Mais à sillonner ainsi rivages de falaises et embouchures de fleuves, il arrive qu'un mois de juin, de juillet ou d’août on débouche soudain avec son petit poisson rouge (péché dans l'oued Mazafran) sur la belle salle studieuse des archives nationales de Finlande... Quelle surprise pour le poisson berbère!



(puis de retour ensuite, faire une  parenthèse avec un cavalier hors écran....)



Ce dernier, derrière moi,  recouvre le lit de notre chambre d'époux....

En Kabylie, on couvre de cette soierie tissée en châle la tête de la mariée au moment où on lui teint les mains de henné puis , au tournant de son destin, quand elle sort et quitte la maison parentale...


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Mais quand le confinement se fait en intérieur, alors que dehors le printemps s'annonce du bout du nez, quel besoin alors de sabots hollandais, je vous le demande?...



Sans chaussures, je vole alors au-delà les murs vers une petite île du Pacifique (dont je garderais secret le nom) avec comme moyens de navigation un livre (tel une pirogue de bois) qui est un précieux livre sur l'art des aborigènes...
Ceci dit, je n'ai pas oublié de prendre mon masque de fortune fabriqué avec du simple papier et un élastique (contre vents et tempêtes)
Et va l'aventure!


Bien à vous

Abderrahmane Djelfaoui
Ain Naadja, Alger
Afrique













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