L’état
dans lequel se trouve la Cité naguère nommée « La Perle de la
Méditerranée », est horrifiant. La rue Kléber à elle seule, si vivante, si
animée et riche il y a quelques décennies encore est aujourd’hui presque
complètement en ruines, disparue, devenue immense trou à ciel ouvert –couvert
d’immondices accumulés en strates….
Comme
si une épidémie de peste était passée par là… Comme si un pouvoir volcanique
depuis Fort l’Empereur avait fini par
ses rancunes à avoir raison de sa longue histoire… Un râle programmé ? J’ai l’impression que
les historiens en auront au moins pour mille ans à faire la lumière sur les
soixante dernières années de la Bien Aimée (« Ya Bahjati » du
poète) défaite puis abandonnée défigurée…
Années
70, vue par Ali Marok
Eté 2015, en sens inverse (photo Abderrahmane
Djelfaoui)
Mohamed Temmam (1915-
1988), miniaturiste et enlumineur de talent, natif de la Casbah, élève des
frères Omar et Mohamed Racim ainsi que de Léon Cauvy, écrivait en introduction
au livre de photographies d’Ali Marok: « … Ali Marok a regardé longtemps la Casbah avec les yeux du cœur avant de
la fixer pour notre plaisir… Cet album,
à travers de saisissantes vues s’efforce de faire connaître le passé de la
Casbah, comprendre sa vie présente, et d’exprimer pleinement sa beauté. Ce haut
lieu chargé d’histoire et de gloire, cher à ses enfants, est digne d’admiration ».
C’était écrit au milieu des années 70…
Aujourd’hui Ali
Marok est triste. Revenant de sa longue marche quotidienne matinale, il me
dit : « Autant j’étais fier
d’avoir fait ce livre à l’époque, autant ça me met aujourd’hui sur les genoux
de voir la Casbah détruite. Si c’était possible j’aurais voulu être détruit
moi-même et qu’on ne détruise pas la Casbah, qu’on l’épargne…. »
Et un souvenir en tirant un autre, de Temmam dont
il était proche, il dit : « je
le voyais chaque après midi. On discutait. Il y avait de la sympathie entre
nous … Bien après son décès, Madame Orfali, Directrice
du Musée national des beaux arts du Hamma
organisa un soir une rencontre hommage à ce grand miniaturiste. Le
peintre Mohamed Khadda était présent. Après l’intervention principale, il y a
eu un débat. J’écoutais. Je ne voulais pas du tout intervenir. Mais à un moment
Khadda a prit la parole. Je ne me souviens que de la phrase qui m’a fais
réagir. Il a dit à un moment, nettement, que la miniature est un art mineur… Je n’ai pas pu me retenir. Je l’ai
laissé intervenir puis j’ai demandé la parole. Je lui ai répondu de façon
correcte bien sur, mais durement, très durement. Il n’a pas relevé. Il ne s’est
pas défendu. C’en est resté là… »
QUAND
LA CASBAH S’EN VA SES MEMOIRES REVIENNENT
« Ce livre sur la Casbah j’y ai travaillé
parce que le film La Bataille d’Alger
en 1965 m’avait fait pénétrer dans l’intimité de la Casbah pendant six mois de
tournage… Je t’ai déjà raconté mon travail auprès de Pontecorvo. Le livre
c’était donc après ce film, mais aussi après mon activité à la télé, après bien
des problèmes, bien des envies et des ambitions dont certaines évidemment
refoulées, parce qu’il n’y avait vraiment pas moyen de faire autrement à
l’époque…
« Mais maintenant que j’en parle, je crois que
mon intérêt pour la Casbah s’est accumulé petit à petit dés 1962-63, sans que
j’en ai conscience. A la première année de l’indépendance tout en travaillant
pour la télé algérienne j’étais free lance pour la RAI italienne. C’était une période
de trouble avec le conflit GPRA/ALN/Zone autonome d’Alger. Ne faisant pas de
politique j’ai fais mon travail de reporter. J’ai filmé et j’ai photographié entre
autres Amar Ouzeguane et Mohamed Khider à la Casbah avec Yacef Saadi…Les gens
étaient en armes. Je ne sais pas ce que sont devenues ces archives… »
Juillet 62/ AFP / Fernand Prizot
« L’autre
déclic c’est quand j’ai vu dans l’euphorie de l’indépendance, dans la naïveté et
la liesse extraordinaires de ce moment historique des ruraux s’installer dans
le palais des Dey de la Citadelle…. Bien que j’étais moi-même un rural, comment accepter que des ruraux si pauvres et qui
n’étaient jamais rentrés dans une ville s’installent dans le palais des Dey ?
Ce n’était pas leur place. C’est là où j’ai commencé un peu à comprendre où
nous allions être emportés…
Porte de la Citadelle et du Palais des
Deys. Ali Marok
« Il
faut dire aussi que j’avais un caractère pas docile du tout à l’époque. Rebelle.
En plus à l’Office des Actualités Algériennes où j’étais cameraman, j’étais
pratiquement payé à ne rien faire. Je sentais qu’on voulait m’étouffer, me tuer
à petit feu. C’était intenable. … Alors je me suis dit : pauvre imbécile !
Mais tu es libre ! Tu as tout ton temps ! C’est comme ça que j’ai
pris l’initiative de retourner à la Casbah ; de reprendre le fil de mon
ambition…
« Alors
j’ai acheté une caméra super 8 et je me suis mis à filmer la Casbah à ma
manière….A l’époque Lakhdar préparait de son coté une superproduction et moi
j’étais convaincue qu’avec ma caméra super 8 j’allais faire un film plus
intéressant que le sien…. Mais les problèmes sont vite arrivés! Boumediene
avait arrêté l’importation de la pellicule film… Que faire ?....
« J’avais
quelques économies. J’ai décidé d’acheter des appareils photo. Un Rolleyflex
6x6, un Pentax, un Nikkon 6x7, plus un Leica que j’avais depuis la révolution. J’ai
aussi acheté plusieurs objectifs dont un 500 mm ainsi que des flashs et tout un
attirail professionnel avec tout un lot de pellicules. Pendant dix ans j’ai
travaillé avec de la pellicule dont la date était périmée. J’avais eu
l’intuition que je n’aurais plus l’occasion dans ma vie d’avoir un tel matériel.
J’ai foncé… C’est dans ces conditions
d’adversité et d’injustice que j’ai fais la Casbah; Je ne voulais pas me laisser faire ou me
laisser aller…
« Dans
ce vieux quartier je faisais le parcours du combattant. Je découvrais la Casbah
seul. Avec mon matériel. Il fallait me faire accepter. Je n’hésitais pas. La
plupart du temps quand je tapais à une porte pour demander à monter sur la
terrasse on m’ouvrait. On m’écoutait ; on me faisait le passage pour
monter… Petit à petit on s’est habitué à moi. On a compris ou on a su que
j’étais un défroqué de l’administration. J’y passais la journée ; et quand
j’avais peu d’argent je me nourrissais à midi de lben, errayeb ouel khobz 3and
ellaben… »,
dit-il en riant dans sa derja de hadjouti assumé.
Le céramiste et
miniaturiste Ali Kerbouche, habitant aujourd’hui un village de la Mitidja, se souvient
quant à lui, à plus que quarante cinq ans de distance qu’il accompagnait
souvent Ali Marok à la Casbah. « A
cette époque il y avait encore une vie riche, foisonnante. Nombre de rues
étaient occupées par des corps métiers traditionnels, les bouchers, les porteurs
d’eau qui étaient en général des biskris, les dinandiers, les tisserands, les fabricants
de coffres en bois, etc... Je connaissais bien la cité enfant dans les années
60 parce que ma mère m’emmenait régulièrement en visite familiale. Alors, ami
de Ali Marok, je l’aidais certaines
journées en le guidant, en tenant le spot lumineux quant il photographiait en
intérieur, en partageant le transport du matériel pour monter et descendre les
escaliers et les ruelles…On rencontrait énormément de gens et Ali aimait à les
faire parler ; il avait le contact aisé avec les gens du peuple ; et il
aimait surtout photographier des choses qui n’existent plus aujourd’hui tels
que le karakou, le fourneau à pompe, les quinquets, etc… »
Ali Marok (lunettes) et Ali Kerbouche (photo
collection Ali Kerbouche)
UNE
EXPOSITION D’ABORD
« Bien
avant la conception et l’édition du livre, il y a eu l’exposition de photos que
j’ai organisé à l’UNAP, avenue Pasteur, où j’avais des amis. Je dois dire que
le premier à m’aider pour cela a été Mohamed Kouaci, allah yerhmou. C’est avec
un de ses employés que j’ai fais les tirages grand format dans son laboratoire
à coté du square Port Said.
« Kouaci
était un bon pote à moi. Je l’estimais beaucoup et c’était réciproque, même si
je l’ai connu sur le tard. Ce que je faisais l’intéressait vraiment. Pour lui,
j’étais beaucoup plus un cameraman d’actualités qu’un photographe. Nous avions
couvert ensemble plusieurs voyages de Ben Bella après l’indépendance. Il
m’avait fait ma première photo de l’indépendance en me prenant moi et Lakhdar,
nos corps sortant des fenêtres d’une 403 en train de filmer tous deux une
manifestation en traveling !... J’ai mis cette photo sur ma petite armoire
de vestiaire à la télé où je travaillais. Les jeunes collègues me charriaient d’être
sur la même photo avec Lakhdar. Les gens
de la télé ne l’aimaient pas. Alors un jour j’ai pris une lame de rasoir et j’ai
coupé la photo de Kouaci en deux, à la verticale, ne gardant que mon image…
« Entre
Kouaci et moi il n’y avait par contre aucune concurrence. Lui, il avait un
énorme fonds d’archives photographiques qui datait de Tunis et qu’il n’a d’ailleurs
jamais exploité ici ou à l’étranger alors qu’il en avait le droit.
« L’expo
avait inaugurée par Ahmed Taleb Ibrahimi en présence du Cardinal Duval et de
l’Imam Baba ‘Amar. Tous les deux étaient amis et complices…
« A
plusieurs reprises durant cette expo j’ai vu une personne revenir ;
c’était un anglais d’une quarantaine d’années. Il ne cessait d’observer
longuement le portrait de l’imam Baba ‘Amar. C’est finalement lui qui m’a
abordé ; en français :« Combien cet homme est heureux. Il est
dans la plénitude et dans la paix avec lui-même… » Réalisée à la Grande mosquée de
la pêcherie cette photo est effectivement le portrait le plus majestueux de La
Casbah d’Ali Marok….
L’imam
Baba ‘Amar par Ali
Marok
UN
LIVRE, UNE RELIQUE
Bien après cette
exposition de photos, un livre en sera édité par le Ministère de l’Information
et de la Culture et son tirage réalisé à
Barcelone par des imprimeurs allemands en 1976.
A ce propos, Ali Marok dit : « les voyages de suivi du livre m’ont permis d’être présent en Espagne au
moment de la mort et de l’enterrement du dictateur Franco !... La maquette du livre avait été faite par
Abderrahmane Bouchène que j’avais sollicité. C’était un bon copain que j’avais
d’abord rencontré au Ministère de l’information qu’il avait quitté pour
s’installer à son compte dans un magasin de confection en face du tribunal
d’Alger rue Abane Ramdane. Bouchène avait d’ailleurs fait ses premières armes
dans le domaine de l’imprimerie et de l’édition d’art en Suisse.» Le livre qui avait été fait dans le cadre
d’une série de livres officiels à offrir n’a plus été réedité depuis et Bouchène
est aujourd’hui installé à Paris en tant qu’éditeur reconnu du patrimoine
littéraire et artistique de l’Algérie du 20 ème siècle et plus encore…. La
maquette qu’il a réalisée pour le livre d’Ali Marok joue d’alternances fluides
comme un jeu de flûte dont la modulation laisse place aux vents pluriels des
réalités, leur découverte, leurs contrastes et jeux de souvenirs…
Ceci dit, le hasard fit il y a quelques jours que je
rencontrais du coté de la fontaine de Sidi M’Hamed Cherif, dans un atelier de
menuiserie au haut de la rue Yacef, trois casbadjis ayant tous dépassés (au
moins) la quarantaine et qui se souvenaient ou avaient entendu parler du
passage du photographe Ali Marok à la Casbah. J’ouvrais devant eux le livre que
je portais sous le bras et les laissais le feuilleter...
Deux
casbadjis aux sources d’un regard…
(photo Abderrahmane Djelfaoui)
Leurs souvenirs
étaient vifs, joyeux et jaillissaient comme une eau de source…. Non seulement
ils reconnaissaient les ruelles, les escaliers, les impasses et les échoppes
(même disparues), mais reconnaissaient nettement des personnes à peine discernables
tant elles étaient prises à la volée et dont le livre ne précise en légende ni
le nom ni les fonctions … Ainsi de la photo « rencontre inattendue » où l’on voit Himoud Brahimi (Momo) couffin
en main dans l’ombre d’une ruelle passante en train de discuter… Mes hôtes
reconnurent le vis-à-vis: « C’est
Ahmed Achoub, à la rue Benbrihmat. Il était vendeur de poissons »…
Ailleurs, sur la
photo en intérieur d’une « femme au
pilon », assise en tailleur et habillée d’une chemise à pois, d’un
ample seroual à fleurs et d’un châle
sur la tète, ils s’écrièrent unanimes : « C’est à Sidi Bougdour. C’est khalti Kheira [tante Kheira], femme de
salle dans un bain maure, connue et respectée à la Casbah »… Ils me
précisèrent même le lieu où une autre femme, d’intérieur, fabriquait des pâtes
traditionnelles, des ktayef :
« Rue Tombouctou »…
Et ainsi de suite
de « Messaoud el bouchi (Messaoud le
boucher), un cha’ambi jouant au jeu de dames à la rue Sidi Abdallah » ;
de « Hamoud Karabernou, enlumineur
de tambourins et de coffres » ; de « ‘Ami Mustapha Lekehal, dit el ksadri, fabricant d’ustensiles de cuisine
en cuivre, à la rue Porte neuve » ; de « Arab dit El Habib, fabricant d’instruments
de musique à Bab Ejdid, qui répara le mandole de Dahmane el Harachi » ;
de « Hamid Ksadri, un vieil homme bellement
vêtu à l’ancienne mais qui n’avait jamais travaillé de sa vie ; un
hchaychi… ». Ils reconnurent aussi le peintre Mostefa Bendebagh qui
avait toujours vécu et travaillé à la Casbah ; « il est mort centenaire », me dit l’un d’eux comme si ses yeux
comptaient en même temps ce que cent ans voulaient dire…. Et ainsi de suite de
dizaines et de dizaines de photographies faisant soudain, et oralement de ce
livre, un guide vivant enfanté des mille et une nuits mémorielles de la Cité berceau
de tant de lignées de miniaturistes, d’orfèvres, de chanteurs, de saints,
d’ébénistes….
… Cela me donna
même sur le champ l’idée d’un synospsis pour un
film documentaire d’une heure qui nous transporterait des couleurs
délavées d’aujourd’hui jusqu’au beau noir et blanc des haiks et leurs ‘ajar d’antan ;
noir et blanc léger et si suggestif d’une vie qui fut humble, mais confiante et
riche.
Arab dit El Habib qui répara le mandole
de Dahmane el Harachi .
ph : Ali Marok
« Parmi toutes les prises de vue faites durant
ces mois à la Casbah, la plus difficile a été celle d’une vielle femme, très
âgée, au dos arqué, qui s’aidait d’une canne et passait au carrefour des
ruelles de Sidi M’Hamed Cherif presque toujours à la même heure. Au début c’est
à peine si je l’avais remarquée. Puis un jour, je m’en suis souvenu et je me
suis dit : il faut que je la photographie, là où elle passe. Je suis allé
l’attendre. Rien. Ni le premier, le deuxième, ni le troisième jour. Je me suis
dit peut être elle est tombée malade. Je revenais tous les jours, et cela a
duré presque un mois… J’allais abandonner quand un jour je l’ai vu enfin
arriver. C’est une photo très importante pour moi. A travers elle j’imagine l’humanité,
le temps… J’imaginais cette femme toute jeune 60 ou 70 ans avant sous l’arc
voutée de la ruelle. Elle avait vieilli et son dos avait cassé, mais pas l’arc
de la ruelle au-dessus d’elle…
Le
hasard aussi : un gamin m’avait un jour conduit sur une terrasse du coté
de Bab Ejdid. De cette terrasse j’ai découverts un magnifique panoramique que j’ai
photographié… Bien des années après ce gamin est devenu chauffeur dans une
entreprise où a travaillé ma fille. Elle l’entendait parler d’un photographe à
la Casbah. En lui faisant préciser des détails elle se rendit compte quez c’était
moi. « C’est mon père, le photographe Ali Marok »… L’autre hasard de
cette terrasse c’est que des années après la sortie du livre, un russe qui
travaillait pour l’UNESCO, je crois qu’il s’appelait Roskoff, et avait vu et
feuilleté mon livre chez Temmam au Musée des arts et des antiquités demanda à
ce qu’on l’amène justement à cet endroit pour faire des vues du panorama. Et il
l’a fait… J’ai d’ailleurs rencontré ce
russe une fois dans un festival en Italie. La télé algérienne y était, elle
voulait lui faire une interview sur la Casbah. Il leur expliqua qu’il valait
mieux pour cela interviewer Ali Marok…»
La
vieille passant sous l’arc. Ph : Ali Marok
Pour clore ce long
flash back, Ali Marok tient, me dit-il, a exprimé un sentiment particulier pour
le peintre Mostefa Bendebagh. « Je
le connaissais bien, et il a toujours été important pour moi. Il était issu
d’une grande famille et habitait une belle demeure de la Casbah. Il y avait dans
cette maison beaucoup d’œuvres d’arts et beaucoup de documents. Malgré qu’il n’avait
pas fait d’études supérieures et qu’il était père d’un enfant handicapé, il
était en tant qu’homme de culture une
véritable bibliothèque. Il avait étudié son art avec des maitres et fait
d’importantes expositions à l’étranger dont une à Chicago entre les deux
guerres mondiales et une autre à la fin de sa vie à Bakou. Si Mostefa était un
passionné, mais un passionné discipliné,
constant et rigoureux. Il avait foi en son art et sa culture. Il était le porte
parole de la corporation des artisans de la Casbah. Je crois que de ce point de
vue, par ses attaches sociales et son activité artistique, il a rayonné bien
plus que les Racim et même Temmam. Il était d’ailleurs à l’époque en contact régulier
avec un habitant de la Casbah qui faisait de l’astronomie…
Ce
que je veux aussi dire, c’est que de toute ma carrière d’homme de l’image rien
ne m’a autant honoré et fait plaisir que la confiance de Bendebagh quand il me
demanda de photographier le mariage de sa
fille, un mariage qui s’était pourtant fait dans la plus grande
intimité. Comment puis-je oublier ce grand homme et son geste ?... C’était
un homme libre, qui ne dépendait pas du tout matériellement du petit salaire qu’il
percevait à l’Ecole des beaux arts. C’est pour cela qu’il se permettait d’offrir
ses œuvres. Un artiste libre au sens noble du terme…»
Œuvre de
Benbdebagh. Bouquet de fleurs utilisé comme motif sur tissu.
Abderrahmane Djelfaoui
PS : on apprend que les élèves de
Mostefa Bendebagh organiseront une exposition hommage à leur maitre au mois de
septembre à Alger.
Casbah historique ,vaillante,tellement secrète, mystérieuse tombe en decripitude,tombe dans l oubli tel une civilisation décadante. Une si belle architecture harmonieuse par ses espaces, ses fonctions.l hospitalité de ses wast ed dar,ses colonnes grandioses ses stouhes , sa clarté , sa fraicheur.si el kasbah m était conté....
RépondreSupprimerCasbah historique ,vaillante,tellement secrète, mystérieuse tombe en decripitude,tombe dans l oubli tel une civilisation décadante. Une si belle architecture harmonieuse par ses espaces, ses fonctions.l hospitalité de ses wast ed dar,ses colonnes grandioses ses stouhes , sa clarté , sa fraicheur.si el kasbah m était conté....
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