mardi 8 septembre 2020

VOYAGE DANS L’ALGÉRIE DU 19 è me SIÉCLE : UN « PEINTRE-PHOTOGRAPHE » ALGÉROIS NOMMÉ GEISER

 



Connait-on mieux aujourd’hui la carrière du photographe Jean Geiser  qui tint de 1867, (âgé de 19 ans) où il prit la direction du studio familial jusqu’en 1923 : son enterrement (en tant que citoyen suisse….) au cimetière chrétien de Saint-Eugène (au bas de la colline de Notre Dame d’Afrique) à l’âge de 75 ans ?... Il eut en tout cas de son vivant une activité qui lui valut aisance financière et renommée, ce qui n’empêche pas l’homme de nous demeurer encore grandement inconnu… J’avoue avoir bien essayé vers la fin des années 1980 de décrocher une bourse auprès d’institutions tant françaises que suisses pour étudier  l’œuvre de ce praticien maître des techniques, éditeur d’ouvrages d’art et surtout d’innombrables cartes postales de tous types, mais en vain…. Il me fallut à cette époque me contenter de puiser l’essentiel de sa biographie dans une étude d’une quinzaine de pages parue dans l’Annuaire de l’Afrique du Nord en 1993 (1).





Dire d’abord, comme un ami suisse me l’a fait remarquer  que son nom se prononce « Guaïzer », et provient du mot autrichien-suisse « geiss » qui signifie chèvre… Cela suffit-il pour conjecturer que les Geiser qui s’installèrent d’abord à la maison Bisari, rue de la Marine, puis rue Neuve-Mahon, avaient pour ascendants proches ou lointains des gardiens de chèvres  dans le Jura?... De toute façon un tel pedigree n’étonnait pas dans l’Alger du dix-neuvième siècle qui entretenait une vie provinciale et même villageoise pour certains de ses quartiers. Alger était baignée de vastes collines verdoyantes et, pour le mieux était une agréable petite ville de villégiature française où les gens bien nés ne roulaient qu’en calèche à chevaux sur ses chemins de terre et ses pavés…

Quoi qu’il en soit, quand il arrive de Marseille et débarque du voilier à vapeur avec ses parents et ses petits frères qui ont fuis la misère du Jura suisse, Jean Geiser n’est âgé que de deux ans…  C’est peut-être le fonds de cette misère initiale qui donnera  à Jean « un autre regard » dans la vie… En débarquant au pied d’Alger la Blanche il ne sait pas encore qu’il va y vivre toute sa jeunesse et le restant de sa longue vie. Alger « descendait » alors en cubes lumineux  du plus haut de la Casbah que tant de poètes ont chanté et chanteront jusqu’au bord de la mer et du grand bassin du port proprement dit.  Dans cet odorant espace urbain à dédales de la ville, Jean apprendra  vite à bien le connaître à pied de jour et surtout la nuit…. 

En 1872, vingt-deux ans après le « premier pied à terre », suivant le pas de sa mère qui l’avait devancé, Jean Geiser ouvrira son atelier de photographie au 7, rue Bab-Azzoun, pratiquement un des périmètres qu’il connaissait le mieux au monde avec le quartier de la Marine. Cet atelier bien pourvu d’accessoires  deviendra célèbre (et il écrit lui-même sur sa carte de visite) jusqu’auprès de l’Impératrice Feodorowna de Russie… C’est dire combien l’Algérie a pu être féconde en tant que terre de croisements !



Le  « Dallmeyer multiple portrait camera ».  Bon appareil de studio inventé par l’opticien  anglo-allemand John Henry Dallmeyer (1830 –1883), Jean Geiser va d’abord l’utiliser pour prendre 4 clichés à la fois…


Bien évidemment, avant la famille Geiser, d’autres artisans photographes activaient déjà dans un Alger qui se circonscrivait au triangle : porte Bab El Oued, la Casbah et la ville moderne tirant déjà sur la très proche banlieue du Télemly.  Les registres publics gardent entre autres inscrits les noms de Delmotte et d’un certain Louis. Le premier, daguerréotypiste. Le second, photographe-miniaturiste coloriant à la main ses tirages…

A cette époque, entre 1847 et 1848, on signale un Trémaux, qui après avoir visité la lointaine Egypte, la Syrie et la Palestine, vint photographier l’Algérie. Quelques années plus tard, Felix-Jacques Moulin et Edouard Denis Balbus firent aussi des voyages dans cette nouvelle colonie. Moulin avait une recommandation du ministre français de la guerre. Ses vues publiées en 1860 dans un livre intitulé L’Algérie photographiée




« En 1856, Felix-Jacques Moulin entreprend un voyage photographique en Algérie, avec une lettre d'introduction du ministre de la Guerre. Il rentre en Europe en 1858 avec une moisson de centaines d'images, représentant des paysages, des villes, des sites archéologiques ainsi que des portraits d'officiers. Il publie plus de 400 de ses cliches dans L'Algérie photographiée qu'il dédicacera à Napoléon III et lui permettront de devenir un photographe quasi-officiel. » Ici : « Ecole de jeunes filles en Algérie »…


Baldus qui, lui, était peintre et photographe renommé, d’origine allemande, avait, à la demande du baron James de Rothschild, réalisé dans les mêmes années une série de prises de vues sur la nouvelle ligne de chemin de fer Paris Boulogne. En Algérie, c’est le lancement des fumeux Bureaux Arabes de Napoléon III… Une époque de capitalisme industriel ascendant  pour l’Europe  et de colonisation sauvage pour les Algériens  qui voudra installer en lieux et place des milliers d’Européens venus de presque tout le bassin méditerranéen (très peu souvent des bourgeois d’ailleurs)…  Parmi eux un certain Antoine Alary, d’abord instituteur dans le Lot-et-Garonne. Initié par Delmotte à la photographie, il s’associera en 1854-55 à la veuve Geiser (la mère de Jean) qu’il avait courtisée pour ouvrir un atelier de photographie. On reste d’ailleurs intrigué quant à cette émigrée d’époque, qui ne s’était pas faite commerçante de bonneterie, en pâtisserie, en matière de coiffure ou autre mais très originalement (et certainement avec quelque courage) installée en robe et chignon pour tirer le portrait à ses clients aisés.


Cet atelier de Bab Azzoun le rendra célèbre jusqu’auprès de l’impératrice de Russie

Les années 60 du XIX è correspondent à l’époque où quelques tentatives sont faites en Europe pour illustrer des livres par la photographie. L’idée avait déjà été concrétisée par le photographe Roger Fenton, proche de la famille royale d’Angleterre, qui avait été littéralement envoyé en tant que correspondant de guerre pour ramener des vues de la guerre de Crimée qui opposait les Russes aux Français et Anglais sur la question du partage du Moyen-Orient…

Plus « pacifiquement » pour l’Algérie, l’un des tous premiers livres illustrés de photographies censées mettre en relief les résultats « littéraires et scientifiques » de l’expédition saharienne est : Les Touaregs du Nord de Henri Duveyrier. Il est publié à Paris en 1864. Son expédition de reconnaissance, partie en mai 1959 du Constantinois, avait duré pas moins de deux ans et demi ! 




Mais en fait d’illustrations photographiques proprement dites, n’alternent parmi les 500 pages imprimées que des dessins d’après des croquis de Duveyrier lui-même et des reproductions au trait de quelques photographies, même pas une dizaine, signées de MM. Puig et Crémière qui accompagnaient certainement l’expédition à l’instar des cartographes. Ces illustrations n’occupent pas vraiment une place prépondérante comme par exemple dans le livre de Fenton.

Leur technique de reproduction n’apportait rien de radicalement nouveau : sans perspective, plutôt figées et plus proches du dessin et de l’esquisse que de la photographie. D’ailleurs, dans les pages de remerciements d’usage ouvrant le livre, Duveyrier (qui décline ses titres de « Chevalier de l’ordre impérial de la légion d’honneur et de membre étranger de la Société royale de géographie de Berlin ») ne cite même pas les photographes qui l’accompagnaient.  L’image est pour lui accessoire, tout juste là présente pour corroborer que le voyage, au cœur du désert saharien, a bien eu lieu. Plus de trente ans plus tard, Geiser, mais d’autres photographes également, feront mieux et participeront réellement  à « ouvrir le désert » aux yeux et à la conscience universelle…








Mais à ce moment précis de l’histoire (1860-66), il y a la construction à Alger des grandes voûtes qui vont supporter le boulevard Front de mer depuis l’actuelle Place des Martyrs jusqu’au square Sofia, dominant le port de 15 mètres, sur les plans de l’architecte Chasseriau. J’imagine Geiser, adolescent, assistant à toute l’évolution du gigantesque chantier confié à une entreprise anglaise. Un pareil spectacle ne pouvait que l’attirer et faire mûrir sous le planement des mouettes son sens de l’image, des proportions urbaines,  du cadre… Ce grand boulevard n’est que l’imposante façade maritime du principal quartier d’affaires d’Alger dont la rue Bab Azzoun est le nerf central et où, quelques années plus tard son studio Geiser fera florès…



La rue Bab Azzoun où Geiser travaillera près de 50 ans de sa vie…







« Making Algeria french »

Justement en 1867, tandis qu’une terrible famine ravage le peuple algérien faisant des centaines de milliers de victimes et paupérisant les populations, Jean Geiser reprend la direction de l’affaire de sa mère. Moins de cinq ans plus tard, en 1872, il créé son propre studio-atelier à la rue Bab Azzoun, à l’âge de 24 ans. Il commence alors à photographier les rues d’ombres et lumière de la Casbah tout comme il enchaine de très nombreux portraits de « femmes mauresques » qui semblent, secrètement, le fasciner… (2)



Jean Geiser : Femmes de Bou Saada





A cette date la colonisation militaire est victorieuse. Alger devient le premier centre commercial et administratif de la colonie où la crème de la nouvelle bourgeoisie se concentre. Les militaires cèdent un peu le pas. Ce sont les banquiers, les grands propriétaires fonciers et les armateurs qui ont maintenant voie au chapitre, comme on dit. Le grand lycée Bugeaud (actuel Emir Abdelkader) est construit ; la Basilique de Notre Dame d’Afrique est consacrée. Et de plus en plus dès les années 80, les vues d’Alger, de ses places publiques avec leurs statues, de son théâtre, de ses grands hôtels, de son port et des navires à vapeur, de commerce ou de guerre qui y accostent, se multiplient par le fait de photographes connus ou anonymes. Une bonne part de ces vues est largement commercialisée ; le système de la poste universelle se chargeant surtout de leur faire traverser les mers.

« La première carte postale française (écrit l’historien David Prochaska) qui représentait la Tour Effel fut mise en circulation lors de l’Exposition internationale de Paris en 1889 ; pour l’exposition de 1900, des millions furent imprimées. La production française était en retard sur celle de l’Europ, mais elle passa rapidement de 8 millions de cartes postales en 1989 à soixante millions en 1902 et à cent vingt-trois millions en en 1910. Bergert et Humblot à Narey, Colas à Cognac, les frères Lévy et Neurdein à Paris furent les principaux fabricants entre 1900 et 1904. En 1905, Bergerte, Humblot et Helminger s’associèrent pour former Les imprimeries réunies, qui imprimaient quatre-vingt-dix millions de cartes par an, soit 20% de la production française. Des entreprises comme celles des frères Lévy et Neurdein combinaient la photographie et l’imprimerie, et envoyaient leurs photographes « sur place ». La carte postale connut une vogue extraordinaire en France. Cet énorme marché pour les images « bon marché », produites en série vit alors apparaitre des collectionneurs, des catalogues, des journaux et des revues spécialisées .Entre 1899 et 1916, plus de 30 périodiques furent lancés. Parallèlement, un marché algérien se développa, mais à un rythme plus lent. Des photographes locaux et métropolitains prenaient des clichés pour des cartes postales qui étaient imprimées en France ou en Algérie, dans plus de cent fabriques, dont vingt une à Alger, sept à Paris, et d’autres, allant de Toulouse et Nantes à Aïn Sefra, Sidi Bel Abbès, Biskra et Tebessa, à Oued Zenati, Souk Ahras, Laghouat et Bejaïa. Un marché colonial, plus restreint, donna naissance à une publication pour les amateurs. L’intermédiaire des cartophiles, de la Société cartophile de France et des colonies, mensuel, paru en Algérie de 1904 à 1906 ». (3)








Rappelons tout de même pour repères que 1903 est l’année où Mohamed Abdou, un des « héritiers » de la Nahda, est de passage à Alger ; et qu’en 1906 la construction de la Grande Poste (sur le site de la première église anglaise d’Alger) est achevée par les architectes Voinot et Tondoire ; elle sera d’ailleurs superbement photographiée par Geiser avec calèches et tramway…

Au même moment de ce « rush » de la carte postale, Geiser se fait aussi l’éditeur d’un livre sur Biskra : La Reine des Zibans, écrit par Charles Barbet et illustré par une vingtaine de photographies  qu’il signe lui-même. La production de la carte postale tout comme ses ambitions d’éditer des collections de livres d’art l’amènent à sillonner en calèche une grande partie de l’Algérie, de ses sites historiques, de ses marchés, de ses nouveaux villages de colonisation, etc, poussant ses randonnées jusqu’en Tunisie… Ses affaires marchent si bien qu’il ouvre une succursale à Blida  et habitera une superbe maison sur les hauteurs d’Alger à qui il donne le nom de « Cottage Helvetia » en souvenir de sa Suisse natale… (Dommage toutefois que l’inestimable patrimoine de photographies sur plaques de verre de cet artiste s’envole, un siècle plus tard, aux quatre vents des enchères  pour le plaisir de quelques grands collectionneurs de deux ou trois continents…)





En sus de Jean Geiser qui travaillait pour l’Algérois, le Sud et Tunis, on dénombrait d’autres éditeurs tels Boumendil, Maure et Bouguault à Biskra, etc., sur lesquels jusqu’à l’heure présente peu de documents ont été rassemblés et encore moins d’études réalisées… Egalement à Alger, et sise à la même rue Bab Azzoun, la rédaction d’une revue intitulée « L’Algérie artistique et pittoresque » fut éditée entre 1892 et 1894, avec de très nombreux travaux photographiques sur Alger et d’autres villes d’Algérie qui connaissaient alors des transformations accélérées et brutales de leur cadre urbain. Par la technique de la phototypie, la photographie (dont la carte postale ; la reproduction en revue) qui était arrivé à son âge de maturité révolutionnait pratiquement les mœurs. Ainsi Geiser met en cartes postales le tout nouvel hôtel Saint George (1890) que fréquente un grand nombre d’Anglaises et d’Anglais qui viennent régulièrement y passer un doux hivernage. Là, et disséminée sur le pourtour de Mustapha supérieur, leur communauté, cultivée et discrète, est relativement importante.

Sur les cartes postales de l’hôtel, légendées en anglais, on voit les courts de tennis et les terrasses où se consomment les déjeuners de décembre avec des femmes aux beaux chapeaux fleuris… C’est l’époque où le cinématographe des frères Lumière naissait. Une dizaine d’années plus tard, entre 1906 et 1909, les premiers films d’actualité sur l’Algérie sont tournés à Alger (rue Bab Azzoun et La Casbah) et à Tlemcen, notamment.  Epoque où, jeune homme, mon grand-père Aïssa (né en 1890 / connaissait-il alors la photographie ?) arrivait à pied des territoires nomades de l’Atlas saharien pour travailler à Alger où il sera d’abord employé par un chausseur traditionnel rue Bab Azzoun …


Reporter de guerre presque en temps réel !…


Une fois de plus Jean Geiser va marquer de façon originale le début du XX e siècle en éditant  un livre de « collection », qu’il tire à Alger, et qui s’intitule : « En colonne au Tidikelt, Souvenir  d’In R’har ». Le livre est écrit et illustré par plus de 200 photographies prises par le lieutenant J.B. Martial du 2è Bataillon d’Afrique stationné à Laghouat. C’est le récit, au jour le jour, d’un ordre de route et de combats militaires s’échelonnant sur 6 mois du 24 février au 16 août 1900…


Après le combat d’In-Rhar : les-prisonniers Algériens d’In-Rhar le 20-mars-1900



Réaliste, l’auteur écrit en note liminaire : « Les vues que j’ai prises au cours de la colonne étaient, avant tout, destinées à faire un album personnel. Mais, plusieurs officiers m’ayant demandé une petite collection, un souvenir, j’aurais dû exécuter des milliers d’épreuves pour contenter tout le monde. De là l’idée de faire éditer un album. Les vues sont ordinaires et n’ont qu’un mérite, celui d’être toutes inédites et d’avoir été exécutées avec les difficultés  que l’on devine aisément ». En effet, puisqu’il s’agit, entre autres, de combats y compris à l’artillerie lourde ! Un véritable reportage de guerre, comme en temps réel, qui fut mis en vente près d’un an après la sanglante bataille d’In R’har…

1908 : Jean Geiser à 60 ans. Un journaliste de la colonie lui consacre un article élogieux. « Récompensé dans toutes les expositions de 1856, 1878, 1892, 1900 à Paris, à Vienne , à Amsterdam, à Nice, fournisseur de S.M. l’Impératrice de Russie, Maria Fedeorowna,  M. Jean Geiser a remporté la Médaille d’or à l’Exposition internationale  de 1892 et a fait partie du jury de 1901 à Nice.

« M. Jean Geiser, dont les ateliers sont situés au 7, rue Bab Azzoun à Alger, possède aussi dans cette ville, place de Chartres n° 2, 1er étage, un grand salon mauresque pour la vente des vues et types de toutes les régions d’Algérie. Ce salon est à la fois une curiosité et une maison que pourra voir quiconque passe à Alger. On peut profiter de sa visite aux salons de M. Geiser pour s’y faire photographier en costume arabe au besoin, et conserver ainsi un précieux et pittoresque souvenir de voyage à l’admirable Cité d’Alger, orgueil de la grand colonie africaine »…

Mort en 1923, aucun des neuf enfants du photographe éditeur suisse ne reprendra son métier d’art.  L’un d’eux, qui sera directeur adjoint au Gouvernement général de l’Algérie, sera cependant pour quelque chose, entre les deux guerres mondiales,  dans l’édition d’un ouvrage de prestige  commandé et « offert par le Gouverneur général d’Algérie » Pierre Bordes : L’Algérie (4)

Ce beau livre de plus de 120 grandes planches photographiques en noir et blanc, contient plus du tiers (environ 90 d’entre elles) signées de Jean Geiser dont l’une des plus anciennes semble bien être celle de la mosquée  de Sidi Abderrahmane  d’Alger que de nombreux peintres français  et anglais de l’époque, ont peinte, à l’aquarelle ou à l’huile, du même axe où lui prenait ses clichés…

Ultime question au final de ce voyage. Pourquoi donc l’observation des photographies de Jean Geiser, celles d’Alger, de la Casbah, du Sud comme de tant d’autres régions avec ses gens nous laissent-elles, aujourd’hui, si rêveurs, perplexes et comme  en attente de réponses (à des questions pas toujours très bien définies ?...  Dire que cette attente et attitude qu’impulse Geiser est bienveillante… Malgré l’époque… Ses photographies bien plus que celles de dizaines d’autres photographies de ses contemporains…. Mais aux fonds interpellés pour quoi donc au juste ?...

 

Abderrahmane Djelfaoui







Notes :


NB : Cet article, légèrement remanié, a été publié par la revue SUISSE-ALGÉRIE, paraissant  à Alger, dans son numéro 9 d’Avril 2002, pages 48 à 54.






1 commentaire:

  1. Je ne le connaissais pas .Plus maintenant ,
    grace à ton article riche en informations et en photos .Merci Abderrahmane

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