Inouï ce que deux retraités peuvent se dire, parce qu’écrivains tous
deux depuis leur retraite ! De nos enfants, bien sur, d’abord, parce que
devenus adultes et nous faisant découvrir d’autres continents plus immergés
encore que ne peut l’être la partie immergée des icebergs ! Puis, plus prosaïquement
de l’essentiel de la vie passée depuis, depuis… Eh non Youcef en est sûr :
jamais, affirme-t-il, nous ne nous étions accoudés ensemble à une table de café depuis
ces dernières 25-30 ans…
Dans l’allée du café
menant aux fleurs, j’ai demandé à l’ami une seconde de pose…
Quelques dizaines
de minutes avant de rencontrer l’ami Youcef, l’attendant en bord de route, j’observais
ces deux enfants de notre généreuse Afrique, en train de prendre un simple
yaourt chacun, me rappelant un poème court de Nazim Hikmet qui dit :
Si
je ne brûle pas
Si
tu ne brûles pas
Si
nous ne brûlons pas
Comment
les ténèbres deviendront –elles clarté (sur
l’autre contient ?...)
Comme quoi la
fiction peut écrire et décrire bien des réalités…
Abderrahmane
Djelfaoui, texte et photos
Dans l'allée aux fleurs où ne fanent pas les souvenirs..depuis,depuis,... depuis l'Afrique des âges...vieille,mais joyeuse... laissant ses enfants en errance gardés par les lointains tam tam Et nourris de la fiévreuse main de ceux qui souvent en ont bien moins...souviens toi...ils étaient là,pas loin de l'allée des souvenirs où nous fumes l'instant ...de lire ..un instant de délire. Nora
RépondreSupprimer