Ma fille
aînée venue de Redon pour babiller avec les trois jolis bébés
de mes nièces et de mon neveu,
nous en avons profité pour "sabler" nos retrouvailles familiales avec de petits gateaux traditionnels algérois (Helwet ettaba3)
et des biscuits au beurre salé de Bretagne,
ce pays où dit-elle il pleut le matin, pleut encore le lendemain...
Nostalgie du soleil qui m’a remémoré
(avec quel plaisir !)
de mes nièces et de mon neveu,
nous en avons profité pour "sabler" nos retrouvailles familiales avec de petits gateaux traditionnels algérois (Helwet ettaba3)
et des biscuits au beurre salé de Bretagne,
ce pays où dit-elle il pleut le matin, pleut encore le lendemain...
Nostalgie du soleil qui m’a remémoré
(avec quel plaisir !)
les
précieux jours que je passai moi-même en touriste en Bretagne,
à Redon, ville où vivent ma fille et mon
gendre,
à quelques
60 kms au nord-ouest de Nantes…
Mais Redon, qu’est-ce que j’en connaissais avant d’y aller pour la première fois en 17 ?... Que c’était une petite ville de près de 10 000 habitants, fondée au 9 ème siècle… Une ville où, entre autres, un adolescent nommé Hervé Bazin avait fait son collège ; lui dont, ado moi même j’avais lu et aimé (fin des années 60, à Kouba, Alger) « Vipère au poing », célèbre roman (aujourd’hui un peu oublié) qui le mènera à devenir membre de l’Académie Goncourt…
Quoi d’autre ?... Que Jacques Paris
de la Bollardière, le seul général de l’armée française à avoir refuser de
faire des fouilles dans les mosquées d’Alger puis dénoncer publiquement en 1957 la
torture sous Massu dans L’Express,
avait été également collégien à Redon après la première guerre mondiale pendant
7 ans … Je me dis que ce sont « ces petites choses » qui mettent aussi
en lumière l’âme solidaire et rebelle de la Bretagne…
Et me
voila dos au mur à l’un des entrepôts de l’allée « Les friches
Garnier »
où la
municipalité de Redon a autorisé les « graffeurs » (c’est le nom qu’on
leur donne à Redon et ailleurs...)
pour tager du plus vif de leur imaginaire…
Les performances sont souvent détonantes
d’autant
que ces hauts murs de street-art font
face aux rives de la Vilaine,
une
rivière qui était déjà dédiée dans l’antiquité au culte
du dieu
gallo-romain Mars…
Une vue de cette allée des ballades, avec les marais de
l’autre côté de la rivière…
Sur le
mur : Deadpool, (« La
cagnotte du mort », en, français) héros de Comics…
Ici la
longue façade aveugle de ces entrepôts,
qui furent
d’anciennes usines de machines agricoles
jusqu’à la fin
des années 60 où travaillaient quelques 700 ouvriers…
Entrepôts
servant depuis le dépôt de bilan de l’usine aux braderies
et marchés
aux puces plusieurs fois l’an…
Un week-end
d’octobre on y fête LA TEILLOUSE, fête du marron,
mais
également des fêtes foraines
des
récitals de poésie…
Les entrées
sont de l’autre côté de ces murs,
Quai Jean
Bart (du nom d’un corsaire du 17 eme siècle au service du roi Louis XIV….)
En fait la rivière-fleuve, La Vilaine,
va continuer son parcours et se jeter à quelques 40 kms de là dans l’Atlantique. L’océan qui lui n’a
d’autres tags que ses vagues…
Et au bout de l’allée de la ballade, la
Croix des marins, à la mémoire de tous ceux (et celles ?) disparus dans
les profondeurs des murs océaniques…
Selfie du
touriste…
« Kenavo Ar Wech All », (à la
prochaine fois ! – comme on dit en breton…)
Abderrahmane
Djelfaoui
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