je
sens le plexus des murs
s’ouvrir
de toutes briques
déraison
et la
voix du muezzin
étirer
le souffle
connu
de dieux inconnus
à
l’air lourd embaumé du dernier
crépuscule
de
nulle part
s’en
vient son ombre
page
à page au goût
d’olive
dont le noyau
dur
irréductible
est
le temps
de
tous
la
cape de l’Histoire
est
tissée de haillons
poète
qui ne connaît
du
présent que lézardes
béantes
en abîmes
lui
pour qui
le
goût muet du pain
théorise
la contradiction
de
l’être
vers
son trépas
*
Est-ce
pour cela, Temps
que
l’on t’a surnommé le Vieux,
même
lorsque tu étais dans le ventre même
du
Big Bang ?
©Abderrahmane Djelfaoui
pour ces extraits
de Lecture d’Adonis / Alger, 2004
et peintures numériques
et peintures numériques
MAGNIFICO
RépondreSupprimerSPLENDIDO
Chapeau bas l'Artiste :-)
Tu portes en toi l'âme du monde !!!