En 2006 le peintre Mustapha Nedjai m'invitait à croiser "nos expériences d'écriture" par la réalisation d'un ouvrage commun dont, pour sa part, le thème central serait les séries qu'il avait peinte depuis au moins une vingtaine d'années, c'est à dire après son retour d'études de Valence en Espagne...
J'acceptais comme on accepte un voyage en stop. Nous savions à peu prés d'où nous partions, mais sans réelle vue où nous allions "finir" réellement...
Tout en saluant le risque que prenait l'éditrice au vu d'une telle aventure, je dois dire que l'échange collaboratif artistique permanent fut passionnant. Le chemin aussi , tout comme ses arrêts et redémarrages imprévus ....
*
Je me traduis (approximativement) de l'arabe:
Qui ouvre l'écriture du silence
N'a pas d'autre nom
Ni visage
Que les yeux de son cœur
Peur blanche ou un noir bonheur?...
Si au lit de ta nuit
Il t'arrive d'ouvrir les yeux sur l'obscurité
Pries la gloire de cette heure complète
En espérant du fond du cœur
Un céleste arbre rouge
L'étonnement pour les cieux et la mer
Est l'étonnement d'une nuit qui s'éveille
A la musique des sables du néant
Mes pensées amicales vont à Mustapha Nedjai.
Mes remerciements à toutes celles et ceux qui ont apporté leur contribution à la production de ce livre d'art paru en octobre 2007.
Abderrahmane Djelfaoui
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