Trois quart d'heure d'autoroute Alger-Blida et nous sommes rendus ma fille Yasmine et moi chez Denis et Dominique.
Couleurs et bonne humeur dés l'entrée ,
- graffiti au mur d'amis peintres dont Larbi Arezki (que j'avais rencontré la veille à Sidi Rezzoug...)
Denis est franchement amusé par l'idée de Yasmine d'avoir préparé un gateau (une besboussa) et de l'avoir ramené en partage...
Et la discussion de s'enclencher sur Khouz tounès, d'abord, pour se poursuivre par le voyage retour de Tizi que Denis avait fait il y a quelques jours dans le véhicule de Lotfi Khouatmi qui n'avait cessé de parler art culinaire milianais!
Quant à moi c'est la lumière sur l'Atlas blidéen qui me fascine... Je ne peux me refréner de prendre, assis, plusieurs photos par la fenêtre largement ouverte... Et de raconter à Denis et Dominique une partie de mon été où j'ai assisté à des feux de forets sur les flancs du massif de l'Edough...
Et ces premières histoires de nous amener (je ne sais comment...), à discuter et échanger longuement sur l'histoire millénaire du pays: d'Hannibal et ses légions d'Ibères, de Gaulois et cavaliers Numides traversant les montagnes savoyardes enneigées; de certains Raïs de la marine du Dey d'Alger originaires de Hollande; des Andalous venus s'installer jusqu'à Blida dont Denis cite quelques noms de familles, comme il cite certains originaires de Crète ou des Balkans; des noms berbères des villes et villages de l'ouest algérien jusqu'à Béchar et au-delà; des peintures rupestres de la région de Djelfa dégradées; d'une gravure de Salah HIOUN représentant un bélier avec des cornes enroulées quand Salah était élève à l'école des beaux arts dans les années 60 et que Denis y enseignait avec Mesli, etc...
Halte pour se servir thé et café avec une bonne tranche de Bessboussa...
Compliments...
... et Plaisir....
Puis nous passons à la chambre de travail, l'atelier de Denis où il me montre son dernier né sur papier fait au café m'expliquant la fonction de profondeur des points blancs...
Et de m'offrir le dixième numéro de ses Auto-éditions "La Fenêtre du vent" qu'il réalise depuis le premier numéro dans sa formule d'une seule feuille recto-verso (imprimable) diffusée par mail à tous ses amis...
Ce dernier numéro est consacré à un de ses textes poétiques : LE TRAIT A PEUR...
Oui: "RÉAPPRENDRE A MARCHER SANS CESSE"...
Je suis étonné que l’après midi ait passé si vite en anecdotes sur les jeunes du quartier avec qui Denis discute, en réflexions sur des questions d'expos, Mamo, Mama, Musée national des beaux arts, projets d'écriture, publications, souvenirs d'enfance à Thessala et j'en passe!..
Nous disons au-revoir et quittons à regret Dominique et Denis pour reprendre, sous la pluie, la route de retour vers notre banlieue d'Alger. Je me promets de garder bonne note de ces moments pertinents et beaux parce que tout simplement humains et chaleureux.
Abderrahmane Djelfaoui
Martinez j'aime son style aochem
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