Du
désert à Séraidi
nous
allons d’infinie mémoire
en
à venir navigations
des
immensités de la désolation
aux
ventres vagues du monde
des
sables du désert
aux
plages de la Méditerranée
*
les
centaines de kilomètres finis
nous
voilà en hauteurs de chênes-lièges
onde
feuillue de silences
le
vent a si bien nettoyé
la
nuit
le
monde
qu’un
coq
en émerge
seul
roulement
d’où
on se demande
quelle
inconnue il enfante
au
déshabillé des arbres
comme
au chevet d’un aboiement
lointain
Abderrahmane Djelfaoui, texte et photographies
Poème extrait de mon recueil "Seraidi",
dédicacé à Fouzia et Karim M.
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https://djelfalger.wixsite.com/poem
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