En fouillant dans mes papiers j’ai retrouvé un recueil de 2003,
« Ici, pays. Poèmes », écrit en mars 2003 en Kabylie, plus exactement
à Ifigha à 38 kms à l'est de Tizi Ouzou…
Parmi la petite somme de poèmes en vers libres, ne voilà-t-il pas que je retrouve « Valentina »
parmi les premiers, un écrit qui a d’ailleurs servi
(avec d’autres plumes) à un flyer célébrant une de ses
expositions à l’époque dans un des salons de l'hôtel Aurassi d'Alger si je ne me trompe…
Ce poème célébrant l’artiste Valentina Pavlovskaia-Ghanem le
voilà tel des pollens endormis renaissants des années plus tard …
VALENTINA
De la glaise des nostalgies, elle a vécu la douleur.
Mystère de ce qu’en Alger il y a derrière nos murs…
Elle qui a tant erré sur la fenêtre aux planements d’ailes,
rives des lumières.
Puis longtemps, de mer en désert, elle a cherché la
rime
Comme qui cherche quatre feuilles d’un trèfle.
Avançant, vibrant et traçant de ses mains fines
Tout le jour pastel des silences.
Ne cessant de rêver sa nudité à l’ondulation des vents.
Ondes à nos arbres.
Femme qui ne cesse de peindre
Chant de sa chambre d’enfance.
Et joui des merveilles d’Ukraine,
Celle des grands parents où elle s’est nourrie
Fruits de l’innocence
Cœur oiseau
Enjoué aux couleurs de l’arc en ciel
Une photo que j'ai faite de Valentina récemment à sa galerie Sirius...
Abderrahmane Djelfaoui
Ain Naadja
4 mai 2019
Pour d'autres textes voir mes sites:
@AbderrahmaneDjelfaouiMaPMoesie
https://djelfalger.wixsite.com/poem
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