dimanche 12 mai 2019

Escapade au Djurdjura – 1/ « La Main Du Juif »




Après plusieurs semaines de Hirak dans les rues d’Alger (et les venelles de facebook), il était temps de sortir prendre un bon bol d’oxygène, ne serait-ce que pour 36 heures…. Décision familiale a été alors prise de monter sur le Djurdjura…


Prendre la route vers Ouacifs (à un peu plus de deux heures de route d’Alger), en contournant la ville de Tizi Ouzou et les berges ouest du barrage de Taksebt




Le barrage laissé derrière nous, nous nous arrentons en bord de route, sur la descente menant à la vallée de Ouacif.

Dans notre dos, bleutée, majestueuse, une partie de la chaine du Djurdjura avec, au-dessus de nos têtes, la silhouette du mont rocheux de Thaletat ou La Main du Juif (ainsi nommé à l’époque coloniale) qui culmine à quelques 1600 mètres…

Nous allons faire l’économie de la route  qui traverse Ouacif, puis qui de là monte, monte en lacets, le plus souvent en piste, pour  nous retrouver vite au centre même de la chaîne de montagne au flanc de la Main du Juif…



Evidemment c'est une vue qui aère les neurones et les oreilles…  Une vue à donner l’envie de planer de vers la vallée, en parapente, comme l’ont déjà fait certains…  Une lumière qui n’arrête pas de sculpter et re-sculpter le paysage des montagnes, crêtes, villages et vallées au fil du mouvement des nuages…




Fiers et enivrés du magnifique spectacle dans lequel nous ne sommes que d'infimes éléments, nous prenons des photos (avec la croyance plus ou moins inconsciente) que la montagne nous prêtera son aura et  ses ondes bénéfiques pour nous « immortaliser »… 
En tout cas une abeille d’altitude est bien là qui immortalise la scène…












Même si nous ne sommes que des passants, nous prenons tout le temps d’écouter et « boire » du fond de l’être un tel panorama, une telle magnificence de couleurs d’air… Nous en imbiber à laisser planer nos cils comme des papillons au-dessus des roches… Car, il y a juste 3 heures nous étions dans une mégalopole et maintenant sur une des plus hautes montagnes dominant le pays, ses richesses matérielles et immatérielles…





(à revoir cette photographie j’ai l’impression –le souvenir en fait- d’un décor cinéma d’arrière plan réalisé pour une super production ! J’en souris, bien sur.)


Apaisés, rêveurs, humanisés par un tel moment nous allons reprendre et continuer la route dans la direction de Tikdja, plus exactement vers le lieu dit Asewel

Un trajet et un site que nous raconterons aussi brièvement dans la prochaine page de ce "Sel de la terre" sous le titre « Escapade au Djurdjura – 2/ Une neige d’été printemps». 



Col de Tizi Nkoulal à 1560 mètres d'altitude...





©Abderrahmane Djelfaoui



2 commentaires:

  1. Bol d'air pur, horizon, à perte de vue, du haut des montagnes... sens aiguisés. Un menu offert par la nature pour toute la famille. Que demander de plus, cher ami ?
    Agréable séjour.

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    1. Merci à toi Djamel. Puisses tu toi et les tiens faire aussi de me^me

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