Dés le départ de la Place du 1er Mai, c’est le mouvement
d’une foule innombrable venant des quartiers du Ruisseau, de Belcourt, Diar
Essaada, El Madania, Fontaine Bleue, etc, avec pour message principal non
aux élections dans les conditions imposées…
Des centaines de drapeaux flottent tels des flammes de lumière.
Autant de pancartes…
Le fleuve humain prend de suite la direction du boulevard Hassiba
Ben Bouali, du nom de la moudjahida dont la tombe se trouve à Sidi M’hamed, Belcourt…Elle
qui préféra mourir dynamitée dans une maison de la Casbah avec ses camarades
Ali la Pointe, petit Omar et Mahmoud Bouhamedi, plutôt que de se rendre aux
bérets verts à l’aube du 8 octobre 1957…
Hier/aujourd’hui !
Le masque découpé sur papier de Lakhdar Bouregaa, moudjahed, est directement
porté sur le corps d’un grand nombre de manifestants (et manifestantes).
Groupe de jeunes filles portant le même
mot d’ordre à la main : « JE FAIS PARTIE DU HIRAK »
Comprendra-t-on enfin cette jeunesse qui elle a déjà compris bien des
choses essentielles ?
Comprendra-t-on enfin le son cuivré de
l’âme de ces femmes ?
Comprendra-t-on surtout la vitalité du
mouvement social et son fabuleux ancrage d’histoire et mémoire?
Direction : au-delà du tunnel !
Abderrahmane Djelfaoui
(Prochain papier: 1er Novembre, Didouche-Audin la relève)
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