dimanche 24 novembre 2019

40 è VENDREDI, QUELQUES IMAGES SUR LE PARCOURS PORT SAID - GRANDE POSTE











La branche nord du mouvement populaire algérois (appelé « tsunami Bab El Oued Echouhada ») s’annonce déjà de loin par ses chants et sifflets jusqu’au square port Said qui domine la gare ferroviaire et le port…

Un cycliste pédale vers où le mouvement arrive…

Un autre algérois, jetable de café à la main attend au bord du trottoir le défilé qui promet d’être immense et vibrant…



Première vague : d’abord des jeunes, des ados et des enfants avec des expressions déterminées malgré quelques signes de fatigue sur un certain nombre de visages. Neuf mois ça compte !



L’autre impression immédiate sur ce boulevard est que non seulement les navires mais aussi la présence de la baie « sur un drap de mer/odorants fonds de rêve », le vent et le passage furtif des mouettes élargissent la portée de voix des marcheurs jusqu’au ciel. Ces espaces donnent la mesure de leur accompagnement sans mesure, off limits dirait l’américain…. On se contente de ressentir cela et l’on continue d’avancer…



A l’hôtel Essafir (ex Aletti) c’est le grand tournant ! Celui de la rue Asselah Hocine avec le croisement d’arrivée de la rue Abane Ramdane et, lui faisant face, le boulevard Ben Boulaid qui descend en pente depuis la Grande poste avec à son bout (au coin du café La Rotonde) des escaliers qui mènent à la rue Larbi Ben M’hidi au niveau du Musée d’art moderne - le Mama …




La densité humaine est telle, qu’on cesse d’avancer pour faire du sur place chanté et sifflé pendant plus d’une bonne minute… On invoque avec insistance la légitimité d’Amirouche en chantant : « Nous les enfants de Amirouche, marche arrière men oulouche, djaibin djabin el hourria »,  répercutée à des milliers de décibels…









Le siège de la Wilaya abordé, l’on s’aperçoit si on lève les yeux sur la rampe du boulevard  Ben Boulaid noire de monde, qu’il y en a toujours quelques uns à prendre de gros risques juste pour la photo…


De l’autre coté du boulevard Asselah Hocine, une « Hadja » interpellée comme telle par la foule tient bon la rambarde prés de ses fleurs pour saluer le fleuve humain avec son drapeau












L’autre grand tournant enfin : celui de la Grande Poste…. Là où les marches venant de l’Est (El Harrach, Kouba, Ruisseau, Belcourt, Clos Salembier, Champ de maneuvre…) rejoignent dans un brassage extraordinaire celles du nord puis celles descendant la rue Didouche Mourad via la place Maurice Audin…








Ce n’ était là bien entendu qu’une esquisse de récit sur ce parcours, tant il y a à montrer et dire encore (comme des vidéos postées sur facebook en ont montré bien d’autres aspects et leur dynamique)…




©Abderrahmane Djelfaoui



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