Marchant
dans nos villes, regarde-t-on suffisamment bien autour de soi, ou juste
au-dessus de nos propres cils ?...
Convaincus
que nous vivons un monde plus que disgracieux, nous allons souvent enfouis dans
nos imaginaires malmenés, hachés, sourds, macérés…
Imaginaires
sous pression et manquant trop de la vastitude du ciel et ses lumières, ses
éclats doux, ses ailes de pigeons, ses passages d’avions à très haute altitude
traçant des lignes de rêve par delà les feuillages des boulevards…
C’est ainsi
qu’en ce dernier vendredi de l’année, 30 décembre, je faisais une petite marche
dans Ain Naadja, banlieue sud d’Alger, pensant à retravailler un de mes
recueils de poésie quand….
L’humble majesté de
l’arbre vu du trottoir….
Quand j’ai
levé le regard sous un des palmiers qui borde l’avenue… Des palmiers, il en a
été planté des milliers ces dernières années, mais celui-là, différent, est un
palmier portant généreusement ses fruits. Un palmier dattier….
Quelques riverains observent,
s’étonnent et se demandent quelle variété de dattes cela peut-il être….
Au moins deux quintaux de dattes….
Simple
réalité de la vie ? Ou petit miracle lumineux de fin d’année ?..
Les deux, plus une petite douceur et
générosité pour l’année à venir…
Abderrahmane Djelfaoui
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