vendredi 30 décembre 2016

Fin d’année, fin dattier

Marchant dans nos villes, regarde-t-on suffisamment bien autour de soi, ou juste au-dessus de nos propres cils ?...

Convaincus que nous vivons un monde plus que disgracieux, nous allons souvent enfouis dans nos imaginaires malmenés, hachés, sourds, macérés…

Imaginaires sous pression et manquant trop de la vastitude du ciel et ses lumières, ses éclats doux, ses ailes de pigeons, ses passages d’avions à très haute altitude traçant des lignes de rêve par delà les feuillages des boulevards…

C’est ainsi qu’en ce dernier vendredi de l’année, 30 décembre, je faisais une petite marche dans Ain Naadja, banlieue sud d’Alger, pensant à retravailler un de mes recueils de poésie quand….

L’humble majesté de l’arbre vu du trottoir….


Quand j’ai levé le regard sous un des palmiers qui borde l’avenue… Des palmiers, il en a été planté des milliers ces dernières années, mais celui-là, différent, est un palmier portant généreusement ses fruits. Un palmier dattier….

Quelques riverains observent, s’étonnent et se demandent quelle variété de dattes cela peut-il être….

Au moins deux quintaux de dattes….

Simple réalité de la vie ? Ou petit miracle lumineux de fin d’année ?..
 Les deux, plus une petite douceur et générosité pour l’année à venir…


Abderrahmane Djelfaoui

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