à la
lumière d’avenir
à
nos vingt ans mûris
à
mûrir encore
Le
peintre est-il sur l’âne ?..
Non,
ce n’est pas lui.
Il
est juste derrière.
Discret,
souriant.
Et
certainement
Un
peu mystérieux ...
Belle
époque
qu‘il
creuse sillon
de
ligne fine
suggérant
un caf-conc
1905
jeux
d’enfants
ou
roulements mécaniques
de
certains mecs
Frais
et simples
ses
aquarelles dessins caricatures
sont
tendre
moquerie
tendre
humour
Au milieu des Klee
Un Kandinsky
Dix neuf cent 24
De l’aquatique
Et de la méduse
Dans ce russe
Du beau
qui dans L’imperceptible
Fait frémir l‘échine du temps
J’apprécie une musique
Lointaine Tunisie
en sourdine
De Berne
Son évidence
Nature morte arabe. 1930
Cet
œil
Est-ce un œil
Ou
un oiseau
Qui
plus est avec une palme
et
ses vagues sahariennes
de
poterie marine
Fragrance peut être
Paysage au commencement du
monde. 1935
Une
ligne
Ondulant
homme
Endormi
Sur
poussière d’étoiles
Mystère
serein et
Franc
d’envers
L’endroit
Comme
un escargot
Sans
toit de nuit
Paupières
au ciel
Ad Parnassum. 1932
Civile
signalisation
Toute
d’antan venue
De
demain
Mosaïque
fine
Lumière
Automnalement
simple
d’Etre
Navires rouillés. 1938
C’est
peut être le port d’Alger
Vu
de la Casbah
A
l’époque des cheveux roux
De
grand-mère
Plats
bateaux baroques
Tels
des piments
Sans
force
Non pas pendus
Allongés
Sur le coté
Projet. 1938
Toute
pensée
Ailée
Sur
fer forgé D’un
balcon
Accoudée
Rêveuse
Parabole
Du
signe
Labyrinthe détruit. 1939
Aurore
D’un
couchant regard
Pour
lesquels le cœur rouge
S’incline
L’étincelle
Intelligence
ou reste d’espoir
Pour
rebâtir
Légende du Nil. 1937
Aérogramme
étésien
Qui
arrive palimpseste respiré
Matin
musical
Chant d’amour à la nouvelle
lune. 1939
Les seins
Le cul
La main
Et les yeux
Bleus tombant
En parachute
La peau
Qui rejoint son sel
Au tapis
Plaisir
Prière
Seuls sens
Paysage scénique. 1937
Abstraction
détonnant
Autant
qu’écolier
Rêvant
Danser
Ailleurs
Qu’en sa classe
Bâtard. 1939
Toutes
les Méditerranées
Sont
monstresses d’Ulysse
Marionnette
Soudain
sortie tempes à chimère
Cul
d’oiseau
Sur
un cheval nain
La belle jardinière. 1939
Electrique
Par
son arc bleu soudure
Enigmatique
Ligne
aérienne sans ciel ni couloir
Que
passé
(jets
aux tuyères
carbonisés)
Insula Dulcamara…
Ici
l’envie est respirée
En
caresser la chatte du rêve
Par
feuilles d’âges la siroter
Horizon
d’iles
Musique
Souvenir
Exubérance /
Bravoure. 1939
Cet Art
Des cavernes au crayon
Est Enfance
Libérée
Des poids de fonte
Tutoriels
Klee
homme
clé
Paul
d’orages
roses
d’épis
pêne
de lune
serrure
ensemencée
Abderrahmane Djelfaoui
Berne, été 2000
©Abderrahmane
Djelfaoui pour les poèmes
© Google images pour les
illustrations
D'autres textes sur mes sites:
@AbderrahmaneDjelfaouiMaPMoesie
https://djelfalger.wixsite.com/poem
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accoudée aux murmures de la toile , j'écoute sereine le pinceau du poète , j'en hume la chaume et la lavande le coquelicot et le souci et je rêve steppe au coeur d'armoise et d'arabica réchauffant les bouts de mes doigts transis par l'amour du verbe ... Merci poète ...Nora
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