En
laissant le grand flux de la
manifestation rue Hassiba Ben Bouali se poursuivre sur le boulevard Amirouche
(qui ira par les boulevards Zirout Youcef et Ernesto "Che" Guevara jusqu’à la Place des Martyrs au bas de la Casbah), je prends d’abord la rue Hammani (ex rue
Charras), puis en son milieu par les escaliers
qui la joignent à la rue Didouche… Je longe des murs qui manifestent :
« Le Peuple », simplement écrit en algérien…
A quelques
mètres d’elle, une autre encore, plus fine et plus délicate…
Puis c’est la pleine lumière du boulevard avec son énorme rumeur humaine qui s’élève déterminée, sereine et civiquement appliquée à l’écriture d’une nouvelle histoire…
(« Rage »
a presque toujours signifié, pour les
méditerranéens que nous sommes : « la folle jeunesse du
cœur »)
Et
(remarquez-le bien en bas), c’est daté du 31.05. 2019…
Net
et précis.
Une
pancarte en langue Chaouia levée haut devant la fac centrale.
Impressionnisme des trottoirs du boulevard, mais…
L’après
midi étant bien avancé, la longue marche pratiquement terminée, il est temps de
songer à rentrer (souvent loin et à pied puisqu’il n’y a pas de transport
public) et, pour certains, d’acheter des pizzas ou un poulet à emporter pour le
repas de la rupture du jeûne…
à Vendredi prochain (juin)
©Abderrahmane Djelfaoui
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