Intervention de Donata Kinzelbach, éditrice de littérature
maghrébine en allemand dont le catalogue 2013 comporte déjà des parutions
d’œuvres de Taos et Jean Amrouche, Maissa Bey, Rachid Boudjedra, Mohamed Dib,
Aziz Chouaki, Malek Haddad, Mohamed Kheir-Eddine, Mouloud Mammeri, Mohamed
Magani, Malika Mokeddem, Kateb Yacine, et bien d’autres encore…
A sa droite Mohamed Magani, fait, entre autre, sous le
titre « Le romantisme du XXIè siècle », un panoramique de la grande
littérature Japonaise et sud coréenne dont les principaux auteurs traitent
régulièrement des problèmes fondamentaux de nature, de l’écologie et du voyage.
Il tint à souligner par ailleurs l’importance de la littérature de voyage , en
tant que genre très suivi et lu aux Etats unis comme en France (le festival à
Saint Malo : Etonnants voyageurs) .Le lien sera fait, dans les débats,
avec les grands voyageurs arabes tels Ibn Batouta, Ibn Khaldoun, etc.
*
Pertinente et généreuse intervention de Marcel Bois qui
évoque bellement son travail de traduc tion au fil des decennies avec
Benhedougga, Tahar Ouettar, Brahim Sadi,
Wacini Laredj, et qui témoignera également de l’émouvante rencontre à
Paris au début des années 90 entre Abdelhamid Benhedougga et Mohamed Dib ;
le respect et l’écoute qu’avaient l’un pour l’autre ces deux pères fondateurs
de la littérature algérienne moderne..
*
« La verve au féminin », fut
l’atelier où intervinrent cinq auteures.
La
philosophe Razika Adnani : « Parce
que la littérature n’est pas seulement poésie et roman, elle peut être aussi
pensée philosophique ».
Fatima
Bekhai qui a exprimé avec enthousiasme et mesure ses thèmes en travail dans ses
romans depuis « La femme du
caïd » jusqu’à ses ouvrages destinés à la jeunesse en passant par sa
célèbre trilogie « Izuran »
narrant quelques milliers d’années de l’histoire individuelle et collective des
Algériens…
Zoubida Mameria, tout comme ses consœurs, loin d’une
littérature dite de femmes intervint sur les liens et multiples facettes que
tissent Roman et Histoire, Récit et Mémoire en tentant de circonscrire ce que
peut être le roman historique dans la prose contemporaine algérienne…
Djouher Amhis-Ouksel traita entre autre de la difficile
question de l’enseignement du français et de la lecture qui tendent à se perdre
dans notre société…
Venant juste de publier un ouvrage sur Benhedougga (2014)
, auteur arabophone, alors qu’elle avait coutume de travailler sur les grands
auteurs algériens de langue française, Mme Amhis a également souligné dans son
intervention son expérience de la lecture à travers la collection «Empreintes».
*
Ali Bey, gérant de la librairie du Tiers Monde suivant les
débats. L’on notait également parmi l’assistance des hommes de théâtre, des
artistes peintres, des bédéistes, des dirigeants de clubs littéraires (Chlef,
Azzefoun, Tizi Ouzou) et même des responsables d’établissements scolaires
privés.
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