Kamel Bouchama, ancien ministre, auteur de recherches
prolifiques sur le patrimoine a tenu a développer une idée force : plus sa
passion du patrimoine lui faisait faire des recherches, des compilations, des
recoupements, des mises à jour, plus il découvrait que ce sont encore des pans
immenses de ce patrimoine pluriel qui restent à localiser et mettre en
lumière.
Dans ce même atelier dont l’intitulé générique était « littérature contemporaine et autocensure »,
Amin Zaoui romancier, ancien Directeur de la Bibliothèque Nationale, grand
admirateur et complice des Mille et une
nuits, a clairement affirmé sa responsabilité d’auteur à travailler et
nouer des fictions sur les sujets les plus sensibles ou considérés comme tabous
(séduction, érotisme et plus encore)
cela au vu que ces questions ne sont nullement neuves dans notre société et ont
par ailleurs souvent été traitées par la littérature arabe classique elle-même.
*
Nadia Sebkhi, dressant un panorama des difficultés que peut
connaitre une revue telle Livrescq dira,
en substance :
« […] Grâce à nos abonnés
nous avons pu satisfaire notre lectorat et rendre ce périodique de bimestriel
en mensuel. Cependant il y a cette nappe d’indifférence de l’ANEP, ce diffuseur
de la publicité aux quotidiens contrairement aux périodiques.
« Les quotidiens vivent à l’aise
pendant que les périodiques risquent de disparaitre malgré notre persévérance à
prôner l’emblème de notre civilisation en rendant notre littérature
universelle. Car il est urgent de promouvoir la culture de l’Algérie à
l’étranger.
« Néanmoins j’ose espérer un
avenir mirobolant pour la presse spécialisée de qualité et de haut niveau
puisque nous avons un excellent ministre de la communication nouvellement
installé qui n’est autre quez le romancier Hamid Grine. Je suis persuadée qu’il
répondra à cette situation absconse sinon nous serons à jamais noyés dans les
périodiques étrangers […] »
*
(à suivre)
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